Nasr Eddin Hod­ja ne prend pas de vacances. Au contraire, il est tou­jours d’attaque…

Pho­to © Tur­kish Cultu­ral Foundation

Nasr Eddin a été invi­té par un mar­chand qui vou­drait se tar­guer dans la ville de l’a­voir eu à sa table. Le Hod­ja a accep­té car la femme de cet homme a la répu­ta­tion d’être très belle et de faire admi­ra­ble­ment la cuisine.
A la fin d’un suc­cu­lent repas, quand on en est à se laver les mains, le mar­chand inter­pelle son hôte :
— Ô Nasr Eddin ! Toi qui as des lumières sur toute chose, dis-moi si à ton avis il y a des excuses qui blessent plus que l’offense.
Nasr Eddin ne répond pas mais sans crier gare il lui admi­nistre une for­mi­dable claque sur le cul.
— Par Allah ! fais l’autre en sur­sau­tant, tu as per­du la tête !
— Je te pré­sente mes excuses, dit Nasr Eddin l’air confus, j’ai cru que c’é­tait les fesses de ton épouse.

Sublimes paroles et idio­ties de Nasr Eddin Hod­ja,
trad. J.-L. Mau­nou­ry, Phé­bus Libret­to, 1990

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