Stèle : la princesse Néfertiabet devant son repas

Stèle : la prin­cesse Néfer­tia­bet devant son repas. Ancien Empire, 4e dynas­tie, règne de Khéops (2590–2565 av. J.-C.). Musée du Louvre

La pyra­mide était entou­rée de plu­sieurs petites, dont les bases sub­sistent encore. On y recon­nait aisé­ment la situa­tion de celle qu’­Hé­ro­dote dit avoir été bâtie par la fille de Chéops, au frais de ses amants, qui payaient cha­cune de ses faveurs d’un bloc de pierre d’É­thio­pie. Cette pyra­mide n’a­vait, selon notre auteur, qu’un phletre de base, c’est-à-dire soixante-sept pieds et demi ; elle était donc beau­coup plus petite que celle dont nous venons de par­ler ; mais je me suis convain­cu que c’é­tait parce que les pierres en étaient moindres, et non pas parce qu’il y en avait moins. Cepen­dant en ne pre­nant que la moi­tié du nombre mar­qué ci-des­sus, nous aurons cent-soixante sept mille trois cents quatre-vingt trois faveurs et demie, somme qui, pour une jeune prin­cesse, paraî­tra tou­jours assez considérable.

Jean-Fran­çois Champollion

Un esprit cha­grin serait en droit de se deman­der qui est le pingre qui y est allé d’une seule demi-faveur (et l’es­prit encore plus cha­grin répon­dra cer­tai­ne­ment : “tous”)

Tags de cet article: ,