William Turner - Norham Castle on the Tweed - 1815 - Tate Gallery - Londres

William Tur­ner — Norham Castle on the Tweed — 1815 — Tate Gal­le­ry — Londres

En 1815, « le peintre, trop joaillier, a accu­mu­lé trop de beau­té » ; en 1835, « seul le peintre, le vieux peintre appa­raît, qui a su sacri­fier tout le pit­to­resque au pic­tu­ral ». La thèse de Signac a le mérite d’être claire : tout appro­fon­dis­se­ment du tra­vail de la pein­ture conduit à l’é­li­mi­na­tion du détail, de la ten­ta­tion du pit­to­resque au pro­fit du pro­blème pic­tu­ral, et l’é­vo­lu­tion même de la pein­ture au XIXe siècle montre l’é­mer­gence pro­gres­sive de cette prise de conscience.

William Turner - Norham Castle on the Tweed - 1830-40 - Tate Gallery - Londres

William Tur­ner — Norham Castle on the Tweed — 1830–40 — Tate Gal­le­ry — Londres

Daniel Arasse, Le Détail, pour une his­toire rap­pro­chée de la peinture
Flam­ma­rion, 2008

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