Cer­tains l’ap­pellent « arbre qui marche », d’autres disent que ses racines vont vers le ciel et ses branches vers le sol. Cer­tains enfin le prennent pour une forêt alors que ce n’est fina­le­ment qu’un seul arbre. Il porte à la fois des petits troncs et des grands, mais tou­jours est-il qu’il n’en a jamais un seul. C’est un arbre pieuvre, ten­ta­cu­laire, avec un tronc prin­ci­pal et d’autres péri­phé­riques, cer­tains diront même que c’est une plante para­site, ce qui n’est pas loin d’être la véri­té, puisque consi­dé­ré comme une plante épi­phyte, c’est-à-dire que la grande peut se déve­lop­per au creux d’une anfrac­tuo­si­té d’un autre arbre. Une fois que les racines aériennes touchent terre, elles se déve­loppent en pleine terre et la plante devient arbre.

Le grand banian du jar­din bota­nique de Howrah, ville du Ben­gale Occi­den­tal en Inde, est assu­ré­ment le plus grand du monde avec une cir­con­fé­rence qui avoi­sine les 420 mètres, pour un dia­mètre de 130 mètres, et il conti­nue de se pro­pa­ger mal­gré la des­truc­tion par la foudre de son tronc-mère.

Le banian, c’est un peu la forêt qui cache l’arbre… Le mul­tiple qui n’est qu’un, comme une méta­phore de l’u­ni­vers des Hommes…

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