Voi­ci un artiste révo­lu­tion­naire des plus influents sur la scène sou­fie des deux côtés du Bos­phore. Mer­can Dede, de son vrai nom Arkın Ilı­calı, est un musi­cien turc qui n’hé­site pas à mélan­ger les genres. Maî­tri­sant le souffle du ney, cette flûte en roseau fai­sant par­tie des ins­tru­ments tra­di­tion­nels de la musique sou­fie qui se joue en souf­flant en biseau sur un cône, il s’est exi­lé quelques temps au Cana­da pour étu­dier la musique tech­no et c’est tout natu­rel­le­ment qu’il a réus­si à faire le pont entre les deux styles de musique en pas­sant par ce qui les réunis­sait ; la transe.
Ce qui en res­sort, c’est une musique tonique fina­le­ment très proche de la tra­di­tion otto­mane, empor­tant avec elle la ryth­mi­ci­té lan­ci­nante des céré­mo­nies sou­fies et créant une ambiance relaxante et douce.
Une petite dizaine d’al­bum émaillent son par­cours, dont les deux que je pré­sente ici au tra­vers de ces extraits.

Mercan Dede

[audio:MoyaAlitu.xol]

Moya Ali­tu, sur l’al­bum Nefes (Dou­ble­moon 2007)

[audio:YolGecenHani.xol]

Yol Gecen Hani, sur l’al­bum 800 (Dou­ble­moon 2007)

ℑ — Doğu din­leme n°1 : Le ney magique de Kud­si Ergüner
ℑ — Doğu din­leme n°3 : Mor Kar­ba­si

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