Épi­sode pré­cé­dent : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie – 10 août) : Les göz­leme d’Esra, Fethiye, le tom­beau d’Amyntas

Bul­le­tin météo de la jour­née (same­di) :

  • 10h00 : 37.8°C / humi­di­té : 29% / vent 7 km/h
  • 14h00 : 43.1°C / humi­di­té : 55% / vent 17 km/h
  • 22h00 : 42.2°C / humi­di­té : 81% / vent 6 km/h

Encore une jour­née qui s’an­nonce calme sous un soleil écra­sant. Les tem­pé­ra­tures sont sim­ple­ment affo­lantes et dépassent lar­ge­ment les 40°C. La rai­son vou­drait que je reste enfer­mé dans ma chambre semi-cli­ma­ti­sée ou à l’ombre d’un para­sol au bord de la pis­cine, mais rien n’y fait, je n’ar­rive pas à res­ter en place, même si je lézarde un peu en som­no­lant après un petit déjeu­ner copieux, à base de fro­mage blanc et de tisane de sauge.
Je reste en admi­ra­tion devant ce petit appen­dice qui dépasse de la cuvette des toi­lettes, où que je sois pas­sé depuis mon arri­vée ici, sur la par­tie anté­rieure et qui pro­pulse un jet d’eau puis­sant des­ti­né à se net­toyer. Évi­dem­ment, le sujet est un peu déli­cat à trai­ter, mais je suis admi­ra­tif de ce pro­cé­dé utile et effi­cace qui ne me laisse plus aucun doute sur l’hy­giène de ce peuple qui a l’ha­bi­tude des bains publics et des ablu­tions liées à la prière. Je rêve qu’un jour en France, dans ce pays qu’on dit asep­ti­sé et hygié­niste, on puisse prendre autant soin de son hygiène cor­po­relle, ce qui est loin d’être le cas.

Patara ÖrenyeriLe midi, je retourne déjeu­ner chez Ezra avant de refaire un tour par l’hô­tel pour lire un peu Amin Maa­louf au bord de la pis­cine et piquer une tête dès que la tem­pé­ra­ture devient intolérable.
Cet après-midi, j’ai déci­dé de me rendre à Pata­ra. Après tout, c’est le site le plus proche d’i­ci et je ne suis même pas allé le voir. En fait, quand on suit la direc­tion du site (les sites archéo­lo­giques sont signa­lés par des pan­neaux écrits en blanc sur fond mar­ron qui font pen­ser à ceux qu’on trouve au bord des auto­routes fran­çaises) qui se trouve au bout de la route qui tra­verse le vil­lage, on arrive à ce qui res­semble à un poste fron­tière. Je crois que c’est la pre­mière fois que je vois un site aus­si bien gar­dé. Il se trouve que c’est éga­le­ment l’en­trée d’un site très connu car il passe pour être la plus belle plage de la côte turque. J’a­voue sans honte que je n’y suis pas allé de tout mon séjour, trou­vant cer­tai­ne­ment qu’il y avait bien d’autres choses à faire que d’al­ler se bai­gner dans la Médi­ter­ra­née. Cela dit, avec du recul, je regrette un peu, mais je m’en remet­trai. Après la bar­rière, on arrive donc sur le site qui s’é­tend tout au long de la route. Dès lors que je com­mence à vou­loir prendre des pho­tos, je me rends compte que quelque chose ne va pas, mon appa­reil reste obs­ti­né­ment éteint. Je com­mence à angois­ser en me disant que si mon appa­reil me lâche main­te­nant, je ne vais plus pou­voir gar­der d’i­mages de tout cela ; c’est sim­ple­ment incon­ce­vable pour moi. En ten­tant d’é­ta­blir un diag­nos­tic, je me rends compte que la bat­te­rie est absente de son com­par­ti­ment et en une frac­tion de seconde, je la revois dans son char­geur, bien au frais sur la table de la chambre d’hô­tel. Je n’ai plus qu’à prendre des pho­tos avec mon téléphone.

Turquie - jour 16 - Cités lyciennes - 006 - Patara et Xanthos

Turquie - jour 16 - Cités lyciennes - 012 - Patara et Xanthos

Pata­ra est une ville impor­tante à l’é­poque de la confé­dé­ra­tion lycienne, une ville construite comme un port majeur, mais qui a été depuis long­temps déjà ensa­blé, ce qui a per­du la ville et l’a ren­voyé dans l’a­no­ny­mat le plus total. Elle se situait autre­fois à l’embouchure de la rivière Xan­thos, qui s’est dépla­cée vers le nord. L’his­toire de Pata­ra s’en­lise dans les sables avec ses légendes et ses mythes, mais ce qui est cer­tain, c’est son lien fort avec Apol­lon. Pata­ra vien­drait de Pata­rus, fils d’A­pol­lon, dont on retrouve trace un peu plus loin avec le Lêtốon. Colo­ni­sée par un peuple cer­tai­ne­ment venu de Crète ou tout au moins du sud de la Grèce, c’é­tait le prin­ci­pal port de Lycie et l’am­phi­théâtre qu’on y trouve témoigne de l’im­por­tance de la ville. L’his­toire nous révèle que la ville avait un pou­voir de 3 votes au conseil de la ligue, ce qui est le maxi­mum dans l’ordre des déci­sions. Comme toutes les villes de la côte lycienne, elle chan­gea sou­vent de mains, fut hel­lé­ni­sée par Alexandre puis tom­ba aux mains des Pto­lé­mées avant d’être fina­le­ment annexée à l’Em­pire Romain. Sa déca­dence s’a­che­va avec la chris­tia­ni­sa­tion et la construc­tion d’une basi­lique récem­ment désen­sa­blée. Pata­ra appa­raît de manière impor­tante dans la Bible puisque Paul de Tarse (Saint Paul) y pas­sa et qu’elle fut la ville de nais­sance d’un autre saint impor­tant, Saint Nico­las (Nico­las de Myra).

Turquie - jour 16 - Cités lyciennes - 018 - Patara et Xanthos

Turquie - jour 16 - Cités lyciennes - 015 - Patara et Xanthos

Je com­mence la visite du site par le théâtre, détruit en par­tie sur le niveau infé­rieur et au pied duquel je découvre des stèles étranges. Elles portent les traces de sculp­tures où l’on peut voir des armes et des bou­cliers qu’on pour­rait croire appar­te­nir à des hoplites mais fran­che­ment, je n’ar­rive pas à lire ce que j’ai sous les yeux. Un peu plus loin, je visite le siège de la confé­dé­ra­tion qui n’est autre qu’un amphi­théâtre assez petit et très joli­ment res­tau­ré. On voit bien qu’i­ci ne se jouait aucun spec­tacle, si ce n’est celui du pou­voir et de la tri­bune. On ima­gine par­fai­te­ment les puis­sants du monde lycien régir leur patrie à coups de lois votées à main levée, des notables dans leur toges se rognant les ongles ou dis­cu­tant de leurs esclaves sous le regard inqui­si­teur d’un chef de séance et sous un soleil brû­lant. Le lieu a de la majes­té. Sous le par­terre de verre au centre de l’hé­mi­cycle, le sol ori­gi­nel de cette salle suprême.

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Turquie - jour 16 - Cités lyciennes - 021 - Patara et Xanthos

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Au dehors, on trouve une colon­nade assez impo­sante qui n’est autre que l’a­go­ra de la ville, plon­geant aujourd’­hui le pied de ses colonnes de marbre en par­tie dans les marais. Par­mi les débris de cette ancienne civi­li­sa­tion, des restes de mosaïques aban­don­nées, des dalles per­cées (gre­niers ? latrines ?), des dalles de terre cuite ouvra­gées, des signes chré­tiens cer­tai­ne­ment gra­vés tar­di­ve­ment… Il reste encore quelques gre­niers qui fini­ront bien par s’é­crou­ler, un arc de triomphe qui n’a plus rien de triom­phal et des tombes qui nous disent bien que nous ne sommes pas en Grèce, mais bien en Lycie. La Basi­lique et le cime­tière chré­tien sont inac­ces­sibles en rai­son des tra­vaux de désen­sa­ble­ment en cours. La ville retrouve en par­tie sa superbe, même si tout se perd dans les méandres de l’his­toire. J’en­tends une cla­rine venant de der­rière les tama­ris ; je me doute que c’est une vache qui s’est mise à l’a­bri du soleil. Si je fais le compte, je crois que je n’ai jamais autant trans­pi­ré sur sous le soleil de Patara.

Je file ensuite vers l’est avec la voi­ture et je tra­verse la ville de Kınık (pro­non­cer keu­neuk) que je trouve char­mante, même si ce n’est qu’une ville de pay­sans qui vous regardent de tra­vers, ou qui ne vous regardent pas du tout. C’est le genre de ville qui a pous­sé le long de la route sans s’é­tendre à plus de vingt mètres de celle-ci, ce qui donne une impres­sion d’é­ten­due. Une vieille mos­quée est aban­don­née sur le bord, sans entre­tien ni consi­dé­ra­tion, tan­dis qu’une autre, flam­bant neuve, avec son toit de zinc brillant sous le soleil trône fiè­re­ment au bout de la route. Les jeunes font la nique aux vieux. Le mina­ret mange la route et le bâti­ment tombe en ruine.

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Je me gare sur ce qui semble être le par­king du site de Xan­thos (Arñ­na en lycien) et qui n’est en réa­li­té qu’une place man­gée par les herbes que les chèvres d’une ber­gère s’a­musent à brou­ter en pas­sant. Mine de rien, il est déjà tard et tout ce petit monde rentre chez lui. Je suis tout seul sur le par­king et sur le site, autant dire qu’il n’y a pas grand monde non plus. J’ar­rive juste au moment de la fer­me­ture du gui­chet et une fois de plus, je me rends compte que comme le site n’est pas fer­mé, j’au­rais très bien pu ne pas payer si j’é­tais arri­vé cinq minutes plus tard. 10TL l’en­trée, ce n’est pas la ruine (sans mau­vais jeu de mots) et on peut espé­rer que cet argent revient de droit à l’en­tre­tien du site. Comme le Lêtốon, Xan­thos est un site ins­crit sur la liste du Patri­moine mon­dial de l’U­NES­CO. L’his­toire de Xan­thos est bou­le­ver­sante ; cité impor­tante de la région, elle fut maintes fois enva­hies et sa popu­la­tion mas­sa­crée. Héro­dote raconte un épi­sode par­ti­cu­liè­re­ment tra­gique où face à l’in­va­sion des Mèdes, les femmes et les enfants sont regrou­pés dans l’a­cro­pole auquel les Xan­thiens eux-mêmes mettent le feu. Un autre épi­sode de sui­cide col­lec­tif est rele­vé lors de l’in­va­sion de la cité par Bru­tus à l’é­poque romaine.

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Ici, contrai­re­ment à l’autre site, on res­sent l’im­po­sante gran­deur des lieux. On y entre par une arche et une route pavée, et l’on arrive de suite face au théâtre antique, immense, chao­tique, impo­sant. A proxi­mi­té, deux tombes sur­éle­vées font la fier­té du site. L’une d’elle est appe­lée « pilier des Har­pies » en rai­son de la pré­sence de ces per­son­nages mytho­lo­giques sur le lin­teau du monu­ment. C’est en réa­li­té le tom­beau du satrape Kyber­nis. Ces tombes étaient cer­tai­ne­ment construites en hau­teur pour évi­ter les pillages. On se doute bien que tout ceci a dû être raz­zié depuis bien long­temps. Der­rière le théâtre, on trouve les restes d’une ville assez éten­due sur la ter­rasse qui sur­plombe la rivière Xan­thos (Eşen Çayı, ou Koca Çayı en turc : très grande rivière), dont on peut voir cer­taines mai­sons sub­sis­ter. De superbes mosaïques pavent encore ces mai­sons et afin de les conser­ver, on les voit affleu­rer sous une couche épaisse de paille et de feutre. A fleur de terre, on peut éga­le­ment voir les restes des cana­li­sa­tions en terre qui devaient ser­vir à l’as­sai­nis­se­ment, ce qui révèle un haut niveau de civi­li­sa­tion. Moment d’é­mo­tion devant une cuve creu­sée dans la roche de la col­line et flan­quée de marches pour y des­cendre ; c’est une pis­cine. On ima­gine par­fai­te­ment de jolies femmes nues pro­fi­ter de la fraî­cheur de l’eau sous ce cli­mat incroya­ble­ment sec. En haut de la ter­rasse, une pla­te­forme de pierres join­toyées donne une vue spec­ta­cu­laire sur la rivière et sur un pay­sage de… serres, encore et toujours.

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Je remonte sur l’a­go­ra où se trouve d’im­menses stèles gra­vées de cette belle écri­ture d’un alpha­bet qui res­semble à celui des Grecs mais qui est celui des Lyciens. Le soleil se cache der­rière les mon­tagnes et je conti­nue mon che­min sur les pavés du forum dont les colonnes sont à terre. Les cha­pi­teaux sont redres­sés sur le bord de la route, et je me fau­file en cou­rant vers la basi­lique, pour­chas­sé par une armée de guêpes qui me sur­veillaient en embus­cade. J’ar­rive à leur échap­per en tour­nant à droite — ce brusque chan­ge­ment de direc­tion a suf­fi pour les semer. Il ne reste plus que quelques mon­tants de portes à la basi­lique chré­tienne. Comme tous les sites antiques de la région, les Chré­tiens ont fait sur­vivre ces villes en les habi­tant. Sur les piliers, on trouve les signes de croix gra­vés et on voit clai­re­ment la forme arron­die du chœur tout au bout. Je pen­sais, en arri­vant ici, voir les superbes mosaïques de cette église antique que j’ai décou­vert sur inter­net (voir notam­ment sur Inse­cu­la), mais pour leur conser­va­tion, elles sont éga­le­ment recou­vertes de feutre et de terre. C’est évi­dem­ment dom­mage de ne pou­voir les voir, mais c’est mal­heu­reu­se­ment le seul moyen de les abri­ter des ravages du temps.

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Je reprends la voi­ture et je pars dans la direc­tion oppo­sée à celle que j’ai prise en arri­vant. Lorsque je passe devant un type que je pense être un des gar­diens, je lui demande si on peut mon­ter sur l’a­cro­pole. Il me dit que non et que la route que je veux emprun­ter ne mène nulle part. Un peu têtu, je décide d’y aller quand-même une fois qu’il a le dos tour­né. Effec­ti­ve­ment, aucune route ne per­met de mon­ter sur cette mon­tagne qui a vu cou­ler tant de sang. Mais c’est ici que je ferai une de mes plus belles ren­contres. Je me gare sur un che­min de terre rouge au bord de la route, à côté d’une Renault 12 break blanche. Der­rière se trouvent trois per­sonnes, une jeune homme, une femme et un vieil homme que je recon­nais immé­dia­te­ment. Je l’ai vu rôder sur le site tout à l’heure. Il porte une cas­quette et des favo­ris touf­fus, sa peau buri­née et recuite par le soleil luit sous les der­niers rayons. Ce sont des ber­gers et le vieil homme s’ap­proche de moi, il me fait signe vers la mon­tagne et me prie de le suivre. Il ne doit pas voir sou­vent des gens s’a­ven­tu­rer jusque là, sur­tout si le cer­bère du site décou­rage les visi­teurs. Il m’emmène alors voir les tombes de l’a­cro­pole, dont la tombe des lions qu’on dit être le monu­ment le plus ancien de la Lycie. Mal­heu­reu­se­ment, je suis sur le ver­sant le plus ombra­gé et mon appa­reil pho­to ne sort que quelques cli­chés gra­nu­leux. Le ber­ger monte avec une célé­ri­té de jeune cabris tan­dis que je souffle der­rière lui pour gar­der le rythme, glis­sant sur la terre d’ocre sèche et me lacé­rant les mol­lets sur les feuilles acé­rées des maho­nias et des ajoncs. Il me montre cha­cune des tombes et m’ex­plique dans un anglais haché que la plu­part des monu­ments les plus inté­res­sants sont au Bri­tish Museum ; il me dit ça avec une pointe d’a­mer­tume en me disant que lui n’i­ra cer­tai­ne­ment jamais. C’est à Londres éga­le­ment que se trouve le Monu­ment des Néréides. Le vieil homme me rac­com­pagne à la voi­ture et nous dis­cu­tons un peu tan­dis que je me bats avec des guêpes fran­che­ment auda­cieuses, ce qui le fait mar­rer. Il s’ap­pelle Dor­muş, il est ber­ger et vit à une cen­taine de mètres d’i­ci. Sa femme et son fils l’accompagnent tou­jours et ils finissent leur jour­née au pied de cet arbre une fois les bêtes ren­trées ; ils ouvrent alors une bou­teille de rakı. Je reste là quelques minutes, atten­dri par ce vieil homme atta­chant qui ne cher­chait qu’à par­ta­ger quelque chose avec un étran­ger qui s’est per­du. J’ai beau­coup aimé ce moment tendre et nous nous quit­tons en nous ser­rant la main. Il me montre la direc­tion de la route de Pata­ra (Asar Cad­de­si) et me voi­là repar­ti dans un air doux que le vent a finit par rafraî­chir un peu.

Je dîne à l’As­pen­dos, d’un Ada­na kebap déli­cieux et d’un verre de rakı, face à la cabane déglin­guée de Metro­Tu­rizm, com­pa­gnie avec laquelle je dois rejoindre la Cap­pa­doce. Fran­che­ment, ce n’est pas très enga­geant. Je finis ma jour­née en pen­sant encore et encore à ce vieux ber­ger gen­til dont les traits du visage ne sont pas prêts de s’effacer.

Voir les 152 pho­tos de cette jour­née sur Fli­ckr.

Loca­li­sa­tion sur Google Maps:

  • Pata­ra (siège de la confé­dé­ra­tion lycienne)
  • Site archéo­lo­gique de Xan­thos

Épi­sode sui­vant : Dans la vapeur blanche des jours sans vent (Car­net de voyage en Tur­quie — 12 août) : Retour à Anta­lya, en pas­sant par le Mont Chi­mère (Yanar­taş) et l’ar­ri­vée à Nevşehir

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