La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 11 : Sainte-Sophie (Aya­so­fya) …

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 11 : Sainte-Sophie (Aya­so­fya) …

Episode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 10 : Au pied de Sultan Ahmet Camii, la majestueuse Mosquée Bleue Sainte-Sophie est située en plein cœur de la vie stambouliote, et peu importe l'endroit par lequel on y parvient, le loisir qui est...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 10 : Au pied de Sul­tan Ahmet Camii, la majes­tueuse Mos­quée Bleue

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 10 : Au pied de Sul­tan Ahmet Camii, la majes­tueuse Mos­quée Bleue

Episode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 9 : Yerebatan Sarnıcı, domaine de Méduse Difficile de passer devant sans être frappé par sa majesté, son immense stature, ses six interminables minarets qui semblent déchirer le ciel. La Mosquée...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 9 : Yere­ba­tan Sarnıcı, domaine de Méduse

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 9 : Yere­ba­tan Sarnıcı, domaine de Méduse

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 8 : Kedi ve köpek (Chats et chiens) Voici un lieu que j'avais déjà visité dans mes rêves et dans lequel je me suis enfoui, trente six pieds sous terre. La citerne enfouie sous terre est une des...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 8 : Kedi ve köpek (Chats et chiens)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 8 : Kedi ve köpek (Chats et chiens)

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 7 : Le Grand Bazar (Kapalıçarşı) et la mosquée Bayezid II (Beyazıt Camıı) Le chat au pied du minbar de Sainte-Sophie S'il est une chose qui surprend à Istanbul, c'est l'omniprésence des chats....

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 7 : Le Grand Bazar (Kapalı­çarşı) et la mos­quée Baye­zid II (Beyazıt Camii)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 7 : Le Grand Bazar (Kapalı­çarşı) et la mos­quée Baye­zid II (Beyazıt Camii)

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 6 : Sokollu Mehmed Paşa Külliyesi (Kadırga) On m'avait prévenu ! Le grand bazar, c'est une immense blague, c'est plein de touristes américains en bermudas qui viennent dépenser des fortunes pour...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 6 : Sokol­lu Meh­met Paşa Kül­liye­si (Kadır­ga)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 6 : Sokol­lu Meh­met Paşa Kül­liye­si (Kadır­ga)

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 5 : Divan Yolu Caddesi et Çemberlitaş Dans le quartier de Kadırga, à deux pas de l'hôtel, je passe le soir venu devant un bâtiment avec une grande porte verte flanquée d'un palmier défraichi et...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 5 : Divan Yolu Cad­de­si et Çemberlitaş

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 5 : Divan Yolu Cad­de­si et Çemberlitaş

Épisode précédent : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 4 : Kadırga Meydanı et Emir Sinan Mahallesi Où que l'on soit à Istanbul, d'où qu'on vienne et où qu'on aille, il est difficile de ne pas passer par Divan Yolu Caddesi. Cette artère qui traverse la...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 4 : Kadır­ga Mey­danı et Emir Sinan Mahallesi

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 4 : Kadır­ga Mey­danı et Emir Sinan Mahallesi

La rose et la tulipe Carnet de voyage à Istanbul 4 : Kadırga Meydanı et Emir Sinan MahallesiÉpisode d'avant : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 3 : le bas Sultanahmet et Küçük Ayasofya Camıı (église des saints Serge et Bacchus, ou petite...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 3 : le bas Sul­ta­nah­met et Küçük Aya­so­fya Camii (église des saints Serge et Bac­chus, ou petite Sainte-Sophie)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 3 : le bas Sul­ta­nah­met et Küçük Aya­so­fya Camii (église des saints Serge et Bac­chus, ou petite Sainte-Sophie)

La rose et la tulipe Carnet de voyage à Istanbul 3 : le bas Sultanahmet et Küçük Ayasofya Camii (église des saints Serge et Bacchus, ou petite Sainte-Sophie)Épisode d'avant : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul 2 : l'Hippodrome (At Meydanı)Tant qu'on...

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 2 : l’Hip­po­drome (At Meydanı)

La rose et la tulipe, car­net de voyage à Istan­bul 2 : l’Hip­po­drome (At Meydanı)

La rose et la tulipe Carnet de voyage à Istanbul 2 : l'Hippodrome (At Meydanı) Épisode d'avant : La rose et la tulipe, carnet de voyage à Istanbul Les guides touristiques sont très forts en général. Ils tendent à jouer sur l'histoire pour vous faire passer un lieu...

Café du matin #5

Le rêve de soleil et de cha­leur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hi­ver, de cet hiver hor­rible, humide, triste, long inter­mi­nable, qui même une fois le prin­temps arri­vé conti­nue de sévir.

Café du matin #4

Sor­did details fol­lo­wing… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sor­tie, avec son tee-shirt sur lequel une gei­sha fait un doigt d’hon­neur, chaus­sures et jeans de punk, il faut vous faire un des­sin ? J’ai tou­jours rêvé d’être une gei­sha, et sur­tout de faire un doigt d’hon­neur en étant une geisha.

Café du matin #3

Qua­rante-cinq degrés à l’ombre de ton corps fris­son­nant. J’ai les doigts rouges et gon­flés sur mon cla­vier, gourds d’être res­té trop long­temps dehors par quelques degrés en-des­sous de zéro, res­té trop long­temps à lire et à te cher­cher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchi­rée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.

Café du matin #2

Café du matin, je ne sais plus com­bien. Une crême oran­gée, mous­seuse, qui reste sur les parois de la tasse tan­dis que je bois la der­nière goutte dans un léger bruit de bouche qui me per­met d’aspirer tout ce qui peut res­ter dans la tasse.

Café du matin #1

Alors voi­là, on boit son café tran­quille, pre­mier café du matin… la jour­née risque d’être belle, légè­re­ment voi­lée mais belle, la pre­mière vraie jour­née chaude de la sai­son, il va cer­tai­ne­ment faire chaud, du moins de quoi sor­tir en tee-shirt sans risque d’avoir le moindre fris­son sur les tétons sous le tis­su. Encore une occa­sion de ratée de s’exprimer avec pudeur.

Petit réper­toire des rêves d’un long été

J’ai tou­jours aimé les jour­nées chaudes, brû­lantes, pen­dant les­quelles je m’esquinte la peau au soleil brû­lant, tou­jours avec excès, jamais avec modé­ra­tion, jusqu’à la nau­sée, aux trem­ble­ments fébriles. Une jour­née passe et je suis à nou­veau sur pied. J’ai des sou­ve­nirs de jour­nées tor­rides, cloî­tré der­rière les stores bais­sés, dans une semi-obs­cu­ri­té d’où on ne voit per­cer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.

Moka au bar au Bar Bam­boo Metropole

L’Indochine n’existe pas. Elle n’existe plus que dans les manuels d’histoire et dans les romans de Mar­gue­rite Duras, dans les récits de Fran­çois Bizot et les mémoires de guerre de Jon Swain. L’idée de l’Indochine, c’est une image sur­an­née de teintes pas­telles, empruntes de colo­nia­lisme et d’une cer­taine nostalgie.

Moka au bar au cà phê hòa tan

Une odeur de lait chaud me cueille au petit matin, sur­pris comme un vieux chat qui aurait lou­pé une marche, une odeur de lait chaud qui me fait ins­tan­ta­né­ment pen­ser au salon d’un hôtel de Londres, non loin de la gare dont le nom est asso­cié à l’ours. Pad­ding­ton. Odeur de café brû­lant… de tar­tines grillées… de confi­ture… odeur de bacon grillé et de scram­bled eggs…

Je suis tou­jours dans la pièce d’à-côté

Quelle jour­née étrange, quelle jour­née étrange…
Après avoir hiber­né en plein été pen­dant plus d’une semaine parce que je me suis fait rat­tra­pé par un sale virus qui court pas mal ces der­niers temps, j’ai vécu une étrange journée.

Par­fois, il est ques­tion de Dieu, par­fois non

Le hasard n’existe pas, m’a‑t-on déjà dit plu­sieurs fois. Il n’existe pas, n’existent que des cor­res­pon­dances. Le monde entier ne peut être que le fait du hasard, d’un chaos sans ordre régi par des lois pré-éta­blies, pas plus qu’il ne peut être fait d’une déter­mi­na­tion ori­gi­nelle qui pré­ten­drait que tout est pré­vu, orga­ni­sé, et donc se pré­vau­drait d’un com­men­ce­ment et d’une fin qui sont déter­mi­nables par avance, mêmes si les cri­tères qui le consti­tuent sont émi­nem­ment complexes.