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by Romuald Le Peru | 23/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
De là où je suis, j’entends l’angélus électrique entre mes oreilles. La chaleur de cette douce soirée au bord de la Chao Phraya me donne des frissons de fièvre. Un Mai Tai à la main, une cigarette coincée entre les doigts, j’écoute les vedettes rapides découper l’onde tourmentée du fleuve magistral, emportant avec eux les jacinthes d’eau qui en recouvre la surface.
by Romuald Le Peru | 22/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Ambiance électrique, fiévreuse, sous un ciel chargé d’humidité froide qui n’arrête pas de se déverser en fines couches, les yeux grands ouverts, l’odeur glacée de la pluie sur le bitume d’une ville fraichement sortie de terre, là où avant ne se trouvaient que des entrepôts d’usines mortes depuis une bonne décennie.
by Romuald Le Peru | 21/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Mes nuits sont faites de rêves dont je ne me souviens plus au petit matin. Parfois, toutefois, je m’en souviens. Alors que je préférerais ne pas. Je rêve souvent de situations dans des maisons que j’attribue à une connaissance, situation souvent improbable, avec des personnes dont le lien lui-même semble improbable, et souvent, ça se termine dans une débauche de sexe, improbable aussi.
by Romuald Le Peru | 20/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Surpris par l’ennui d’un samedi froid et gris, j’ai cherché sur mes étagères quelque chose qui pourrait m’exciter un peu l’esprit. Je suis même allé jusqu’au grenier pour retrouver ce livre d’André Grabar que j’ai acheté il n’y a pas si longtemps que ça : L’iconoclasme byzantin. J’ai aussi descendu les deux tomes de l’Enquête, d’Hérodote, mon livre sur Mimar Sinan, celui sur l’art de Constantinople de Stéphane Yérasimos et enfin l’Art seldjoukide et ottoman de Giovanni Curatola.
by Romuald Le Peru | 17/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Le rêve de soleil et de chaleur me reprend. Il est là, il me taraude. Il va de pair avec la fin de l’hiver, de cet hiver horrible, humide, triste, long interminable, qui même une fois le printemps arrivé continue de sévir.
by Romuald Le Peru | 15/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Sordid details following… Qu’est ce qui peut bien me mettre de bonne humeur comme ça ? Le sale gosse est de sortie, avec son tee-shirt sur lequel une geisha fait un doigt d’honneur, chaussures et jeans de punk, il faut vous faire un dessin ? J’ai toujours rêvé d’être une geisha, et surtout de faire un doigt d’honneur en étant une geisha.
by Romuald Le Peru | 14/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Quarante-cinq degrés à l’ombre de ton corps frissonnant. J’ai les doigts rouges et gonflés sur mon clavier, gourds d’être resté trop longtemps dehors par quelques degrés en-dessous de zéro, resté trop longtemps à lire et à te chercher alors que tu n’étais pas là. Les pieds humides et froids, l’âme déchirée comme la glace qui fond et s’écrase sur le sol gelé, avec le même bruit, la même lourdeur.
by Romuald Le Peru | 13/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Café du matin, je ne sais plus combien. Une crême orangée, mousseuse, qui reste sur les parois de la tasse tandis que je bois la dernière goutte dans un léger bruit de bouche qui me permet d’aspirer tout ce qui peut rester dans la tasse.
by Romuald Le Peru | 12/04/2024 | Café du matin | 0 Comments
Alors voilà, on boit son café tranquille, premier café du matin… la journée risque d’être belle, légèrement voilée mais belle, la première vraie journée chaude de la saison, il va certainement faire chaud, du moins de quoi sortir en tee-shirt sans risque d’avoir le moindre frisson sur les tétons sous le tissu. Encore une occasion de ratée de s’exprimer avec pudeur.
by Romuald Le Peru | 14/08/2023 | Archéologie du quotidien | 0 Comments
J’ai toujours aimé les journées chaudes, brûlantes, pendant lesquelles je m’esquinte la peau au soleil brûlant, toujours avec excès, jamais avec modération, jusqu’à la nausée, aux tremblements fébriles. Une journée passe et je suis à nouveau sur pied. J’ai des souvenirs de journées torrides, cloîtré derrière les stores baissés, dans une semi-obscurité d’où on ne voit percer que quelques fins rayons de soleil sur le tapis.