Oct 22, 2011 | Arts, Chambre acoustique |
Auguste III de Pologne (1755)
par Pietro Antonio Rotari (1707–1762)
BWV 208 : Was mir behagt, ist nur die muntre Jagd, dite « cantate de la chasse ».
Bach composa cette cantate à l’occasion du trente et unième anniversaire du duc Christian de Saxe-Weissenfels, le 23 février 1713. C’est une musique de banquet jouée dans la soirée après une grande journée de chasse du duc de Schloss Neuenburg (Freyburg), dans le Jägerhof à Weißenfels.
Le texte est de Salomon Franck. Le poète se réfère à la mythologie classique: Diane, la déesse de la chasse (soprano), Endymion (ténor), Pan (basse) et Palès (soprano) louent les princes chrétiens.
Aria (soprano) : Schafe konnen sicher weiden
[audio:BWV208.xol]
BWV 207a : Auf, schmetternde Töne der muntern trompeten
Composée à Leipzig, probablement en 1735 pour l’anniversaire de l’électeur Auguste III de Pologne.
Choeur : Auf, schmetternde Töne der muntern trompeten
[audio:BWV207a.xol]
Read more
Oct 21, 2011 | Architectures, Arts, Sur les portulans |
Le 7 octobre 1593, est fondée une ville pour commémorer la victoire de la République de Venise sur l’Empire Ottoman à la bataille de Lépante. Le 7 octobre est également le jour de la Sainte Justine, sous le patronage de laquelle la ville de Palmanova est placée .
Son plan en étoile à neuf branches, calqué sur le modèle bastionné du tracé de fortifications à l’italienne, utilise les dernières innovations en matière d’architecture militaire et inspirera bon nombre de constructions ultérieures, et nombre d’architectes, dont un certain Vauban. L’auteur de cette perle qui, vu du ciel, est un pur témoignage d’harmonie architecturale est un certain Vincenzo Scamozzi (portrait d’une exceptionnelle beauté peint par Veronese ci-dessus), qui en plus de son activité d’architecte était également scénographe pour le théâtre. Une de ses plus belles créations est le Teatro all’Antica de Sabbioneta.
Aujourd’hui, la ville n’a quasiment pas changé de physionomie.
Read more
Oct 21, 2011 | Arts, Histoires de gens |
C’est un triste coup du coup du sort que de penser que celui qui fut le plus grand bâtisseur, c’est-à-dire celui qui fit bâtir la plus grande et la plus haute des pyramides du monde égyptien, connu sous le nom de Chéops (Khufu), dont on pense, sans certitude, que le sphinx allongé au pied de sa pyramide a été exécutée avec son visage pour médèle, c’est un triste coup du sort que de penser que sa pyramide a été pillée dès la période de l’Ancien Empire et qu’il ne reste plus de lui que cette statue, son seul portrait connu, exposé au British Museum, et aussi l’une des représentations les plus petites de pharaon de cette période, puisqu’elle mesure exactement… 7,5cm.
Read more
Oct 17, 2011 | Arts |
Un des plus beaux objets qui nous soient arrivés depuis l’époque romaine est un tout petit vase sombre, nommé vase Portland. 24 centimètres de hauteur pour 56 de circonférence pour ses dimensions, il a ceci de particulier qu’il a été fabriqué en verre et selon la technique du camée (et donc de la pâte de verre). La finesse du travail dont il a été l’objet est exceptionnelle et montre la parfaite maîtrise d’une technique compliquée puisqu’il faut travailler deux couches de verre successives. La première sert de support, tandis que la seconde est appliquée et taillé en retrait progressif jusqu’à la première couche (qui n’est pas noire, mais d’un beau bleu violet).
L’interprétation des scènes qu’il représente n’a toujours pas été clairement définie et prête le flanc à des querelles de chapelles aujourd’hui encore, mais ce qui apparait certain c’est que sa fonction première semble avoir été celle d’un cadeau de mariage. Trouvé dans les collections archéologiques de la famille Barberini (dont faisait également partie le faune), il arrivé jusqu’aux salle du British Museum où il a été cassé par un vandale :
Le 7 février 1845, un vandale projeta sur le vase une sculpture qui se trouvait à proximité, brisant les deux pièces en de multiples fragments.
Le vase fut immédiatement reconstitué, mis à part 37 petits éclats dont on ne sut que faire dans l’immédiat et dont on finit par perdre la trace. En 1948, ces éclats furent remis à un gardien par une personne qui les avait retrouvés sans les identifier. Lors d’une nouvelle restauration, la même année, trois d’entre eux purent être remis en place.
Read more
Oct 15, 2011 | Livres et carnets, Sur les portulans |
Quand j’étais gamin, se trouvait dans la bibliothèque de ma mère un livre à la couverture noire, un épais livre à l’aspect mystérieux, qui portait ce nom étrange : le procès des étoiles. J’ai commencé à le lire et à découvrir ce qu’était un essai. Le livre raconte l’expédition de quatre scientifiques en Amérique centrale pour mesurer la terre, un arc de méridien plus précisément. Ils s’appelaient Jussieu, Bourger, Godin et La Condamine. Ce livre de Florence Trystram est un best-seller parmi les livres didactiques. Il y a trois semaines de cela, je suis tombé sur un autre livre d’elle : Terre ! Terre ! De l’Olympe à la NASA, une histoire des géographes et de la géographie. Un titre qui dit bien son programme et invite au voyage, en commençant par les premiers hommes qui ont parcouru la terre, en forme d’allégorie. (more…)
Read more