Un sou­hait iakoute

the night is near

S’il fal­lait dire mer­ci dans la taï­ga, il fau­drait le dire à chaque pas,
À ces arbres, à cet air, à cette rivière, à ces ani­maux, à ces poissons…
Il faut dire mer­ci à tous, du fond de l’âme.

Ser­geï S. Alek­seev, Tiania

november's

Ne tré­buche d’au­cun pied,
Jouis d’un bon­heur grand comme une neige épaisse sur un dense buis­son de sapin!
Puisse la chance veiller der­rière toi et le bon­heur venir par-devant à ta rencontre!
Puissent tes yeux regar­der sans ciller!
Ne laisse pas filer ce que tu as attrapé,
Ne courbe pas la jambe tendue,
Que de mau­vaises langues n’aient pas à par­ler de toi!
Que des yeux de feu ne te regardent pas en face!
Sois un homme, fais par­tie des humains!
Que les esprits des monts, des bois et des eaux t’ac­com­pagnent de béné­dic­tions, et de pré­dic­tions fastes!
Qu’ils abaissent les hau­teurs, et repoussent les obstacles!
Que la neige, la pluie, le vent, modèrent contre toi leurs bourrasques!
Que le soleil tem­père ses rayons!
Passe comme sur un genou velu,
Marche comme sur le bord d’une paume argentée!

Sou­hait iakoute à quel­qu’un qui part

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Dark side of the lens

Dark side of the lens est un micro-docu­men­taire sur un docu­men­ta­riste dont la voca­tion est de plon­ger pour “prendre” la mer au vrai sens du terme. Ici, ce n’est plus le domaine des pêcheurs ou des marins, mais des sur­feurs, dans un uni­vers sombre, bien loin des plages hawaïennes et des blon­di­nets mus­clés. Une ode à la mer sur une pel­li­cule par­fai­te­ment maî­tri­sée, dans ce qu’elle a de plus de plus ter­ri­fiant dans son mou­ve­ment immense, à cet art étrange que cer­tains appellent the fine art of sur­fa­cing

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Kim Høl­ter­mand

Rares sont les pho­to­graphes qui s’ex­priment comme des poètes, dans un jeu de lumières et de ténèbres, dans une métrique simple et une dou­ceur presque lugubre. Il y a de l’é­cole de Düs­sel­dorf dans ces cli­chés d’une sobrié­té enva­his­sante, une âme per­sis­tante, dans un écrin luxueux. Kim Høl­ter­mand.

Via Hip­po­lyte Bayard

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Mark Ron­son & The Busi­ness Intl

Je ne dors pas alors voi­là, je livre ça, décou­vert tout à l’heure sur Canal +, Mark Ron­son, un Anglais inso­lem­ment beau et talen­tueux qui se teint les che­veux en blanc, auteur d’A­my Wine­house, qui nous sort un groupe très clas­sieux, The Busi­ness Intl, de son cha­peau, avec un Andrew Wyatt superbe, rayon­nant, frai­che­ment débar­qué de Miike Snow, un D’An­ge­lo sur­puis­sant, une Rose Eli­nor Dou­gall pim­pante et super­be­ment pro­vo­cante et sur­tout Boy George un peu bouf­fi mais avec une voix impec­cable, trente ans après… L’al­bum s’ap­pelle Record Col­lec­tion et vient de sortir.

[audio:love.xol]

Pop tein­tée élec­tro savam­ment aro­ma­ti­sée au 80’s, c’est une explo­sion de sons aci­du­lés inat­ten­dus qui secouent et res­tent dans la tête. A essayer les fenêtres ouvertes, Glass Moun­tain Trust entre autres et sur­tout Some­bo­dy to love me avec Wyatt et sa voix cris­tal­line, et le Boy tout en sub­ti­li­té. Ce Mark Ron­son s’im­pose comme un incon­tour­nable d’une pop rétro fas­ci­nante… (enten­dez-vous les steel-drums ?)

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