Le Sen­tier en quatre jours

Si le quar­tier du Sen­tier est connu pour son indus­trie plus ou moins maf­fieuse du tex­tile en gros et ses his­toires de blan­chi­ment d’argent, l’o­ri­gine de son nom est beau­coup moins connue. La quar­tier a de fait pris le nom d’une rue autre­fois impor­tante por­tant le même nom et retrou­ver le pour­quoi de cette appel­la­tion est plu­tôt hasar­deux. On en retrouve une trace plau­sible en 1875 dans l’His­toire de Paris rue par rue, mai­son par mai­son de Charles Lefeuve.

Ori­gine du nom : cette voie, dite aus­si rue du Chan­tier, doit son nom, soit au sen­tier pri­mi­tif sur lequel elle a été ali­gnée, soit à quelque ancien chan­tier. Pré­cé­dem­ment, rue du Gros Che­net, entre les rues Réau­mur et des Jeû­neurs, et rue du Sen­tier, entre la rue des Jeû­neurs et le bou­le­vard Pois­son­nière. La rue du Sen­tier avait pré­cé­dem­ment por­té les noms de rue du Chan­tier, rue du Cen­tier, rue Cen­tière. Elle est indi­quée, ain­si que la rue du Gros Che­net, sur le plan de Gom­boust (1652).

Le Sen­tier prend donc son nom d’une seule rue et se trouve plus ou moins enca­dré par la rue du Sen­tier à l’ouest, la rue Réau­mur au sud, le bou­le­vard de Sébas­to­pol à l’est et le bou­le­vard Pois­son­nière à l’est. C’est à peu près dans ce cadre que j’ai évo­lué pen­dant quatre jours tan­dis que j’é­tais en for­ma­tion rue de Clé­ry et j’ai mis à pro­fit les deux heures dont je béné­fi­ciais le midi pour sillon­ner le quar­tier et me rem­plir de tous ces pay­sages que je ne connais­sais pas, et pour décou­vrir ce qui était très exac­te­ment l’an­cien quar­tier de la Cour des Miracles. Retour en novembre 2009. (more…)

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